Comme à son habitude, le sommet de la francophonie est une occasion pour les états membres de l’OIF de remettre à l’heure son environnement politique, économique et socioculturel. La 16e édition s’est déroulée le 22 au 27 novembre 2016 sur le sol malgache, plus précisément dans la capitale Antananarivo. Des centaines de délégations issues des 80 pays utilisant la langue française ont posé leur valise dans la grande île.
Madagascar retrouve le devant de la scène
Madagascar regagne la confiance du comité internationale en accueillant le 16e sommet de la francophonie. En effet, la république malgache a été bannie de cette organisation entre 2010 à 2014 suite au coup d’État qui a eu lieu en 2009. L’état malgache a donc pu renouer ses relations diplomatiques et politiques avec le reste du monde. Pour son premier sommet en tant que Secrétaire général de l’OIF, Michel Jean se veut une communauté plus agissante, plus innovante et plus soudée afin de mieux résoudre les conflits politiques qui paralysent très souvent les territoires francophones, surtout en Afrique.
Un échange plurilatéral pour promouvoir les valeurs communes
Le sommet de la francophonie constitue une opportunité pour les acteurs économiques des pays adhérents à l’OIF de nouer des coopérations. Ce rassemblement ouvre des perspectives pour les entrepreneurs malgaches et étrangers. Le groupe Sipromad figure parmi les plus grands bénéficiaires de cette rencontre. En effet, ce conglomérat malgache a signé un contrat de 300 millions de dollars avec la Bank of Africa de Maroc. Par ailleurs, les états présents à cette réunion se sont engagés à promouvoir les moyens de développement local pour que chaque territoire puisse tirer profit de cette relation.
Une vitrine culturelle et sociale
Des stands d’exposition ont été aménagés dans le village de la francophonie afin d’étaler la richesse culturelle de chaque participant. Le pays hôte était bien sûr à l’honneur durant les 5 jours de partage. En effet, les artistes malgaches ont animé la scène lors des événements festifs prévus dans différents sites. Pour le reste, le président français François Hollande a tenu à rendre hommage aux militants de 1947, lors de la lutte contre l’indépendance de Madagascar durant sa brève visite dans la grande île. Il n’a pas aussi manqué d’appeler à la création d’un réseau contre la radicalisation pour une société francophone plus paisible. À l’issu de ce sommet, les délégations disent au revoir au peuple malgache et se donneront rendez-vous en Arménie en 2018.